Fujifilm X-T50 : un nouvel hybride qui joue la carte de la simulation de films
Le Fujifilm X-T50 se positionne comme un appareil hybride compact et performant, visant à séduire les photographes amateurs exigeants. Avec son capteur APS-C de 40 MP et son design rétro, ce Fuji X100VI à objectif interchangeable, promet de conjuguer qualité d'image et plaisir d’utilisation.
Outre son design néorétro toujours aussi délicieux, le X-T50 fait un bond en avant technique par rapport à son aîné. Au capteur 26,1 Mpx succède un modèle X-Trans CMOS 5HR, déjà vu sur d’autres appareils hybrides Fujifilm, de 40,2 Mpx. Pour complémenter ce capteur comme il se doit, le fabricant mise sur un processeur X Processor 5, emprunté au très haut de gamme X-H2.
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Un capteur évidemment stabilisé sur cinq axes, ce qui autorise d’après le fabricant jusqu’à 7 stops de gain. Citons aussi pêle-mêle un vitesse d’obturation pouvant atteindre 1/4000s (deux fois moins que le X-T5 tout de même) avec le viseur optique, et plafonnant à 1/180000 avec le viseur électronique ; un autofocus 425 colimateurs ; une rafale jusqu’à 20 ips et la possibilité de filmer jusqu’en 6,2K à 30 images par seconde en 4:2:2 10 bits. Un mode 4K à 60 images par seconde est aussi au programme, moyennant un léger crop de 1,14x.
Mais ce qui distingue sans doute le plus ce nouveau modèle du reste du catalogue Fuji, ce sont ses simulations de pelicules. Pour les 90 ans de la marque, Fujifilm a décidé d’intégrer une molette entièrement dédiée à la sélection de films. 20 sont disponibles et permettent de retrouver le look rétro des photographies des décennies passées. De quoi varier les plaisirs et donner un style unique à ses photos.
>>>>>Batterie de remplacement pour Fujifilm FinePix J10 J12 J15 J15FD
Au lieu d’une seule molette PASM (Programme, Priorité à l’Ouverture, Priorité à la Vitesse, Manuel), Fujifilm intègre plusieurs cadrans physiques sur le boîtier de l’appareil photo pour ajuster directement des paramètres tels que la vitesse d’obturation, l’ouverture, la compensation d’exposition, et la sensibilité ISO.
Ce design est inspiré des appareils photo argentiques d’antan et appréciable pour son ergonomie et son approche tactile, car il permet des ajustements rapides et intuitifs, sans avoir à naviguer dans les menus à l’écran.
La nouveauté ergonomique de ce boîtier, c'est l’apparition d’une nouvelle molette qui permet de sélectionner rapidement différentes simulations de films, l’un des points forts des appareils signés Fujifilm. Si elle ne peut pas afficher les 20 simulations disponibles, elle fournit cependant un accès préenregistré à huit modes, offre trois positions programmables (FS1, FS2 et FS3) et une position qui permet de choisir rapidement à la main.
>>>>>Batterie de remplacement pour Pentax Optio A36 A40 S10 S12 VS20 V10
Ici, Fujifilm a été malin : ses rendus des couleurs ont été popularisés par le succès du X100V. Offrir un accès rapide à ces modes permettra de changer rapidement de rendu visuel en contrôle par l’écran/le viseur sans avoir à plonger dans les arcanes des menus de l’appareils. Des menus reconnus pour leur caractère quelque peu labyrinthique !
Cette prise en compte d’un public moins aguerri se manifeste aussi par la présence d’un équipement de plus en plus rare dans les boîtiers : un flash. Logé devant le viseur, il se déploie grâce à une bague servant de base à la molette des modes de simulation de films. Attention cependant, contrairement aux boîtiers X-H équipés de molettes PASM classiques, les molettes placées sur la droite sont bien des molettes Fujifilm. À savoir une molette de sous/surexposition et une molette de vitesse + bague ISO. Ce qui ne place tout même pas le boîtier parmi les appareils destinés aux néophytes.
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